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Les Amis de la Cathédrale Russe de Nice

Bienvenue

Les Amis de la Cathédrale Russe de Nice

BIENVENUE
À L'ACRN



photo du toi de la cathedrale russe de nice
photo de la cathedrale russe de nice

Notre vocation

L’ACRN, association culturelle à but non lucratif régie par la Loi de 1901, a été créée dans le but de :
✓ Rassembler dans une structure amicale les personnes profondément attachées à l’image de la Cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice en tant que trait d’union et symbole d’amitié entre la France et la Russie dans le paysage niçois ;
✓ Constituer une structure d’information, de communication et d’action pour tout ce qui a trait à la conservation et à la valorisation de la Cathédrale Saint-Nicolas ;
✓ Plus généralement, favoriser la connaissance et la préservation du patrimoine culturel orthodoxe russe de Nice et de la Côte d’Azur ;
✓ Faciliter et renforcer les échanges entre les citoyens de Nice, de la Côte d’Azur et d’ailleurs, qu’ils soient d’origine russe ou qu’ils aient avec eux des liens familiaux ou amicaux, qui ont démontré leur attachement à ces valeurs ;
✓ Contribuer plus largement encore, sur le plan local, à renforcer les liens moraux et amicaux et les échanges culturels entre la France et la Russie.

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photo intérieur cathedrale st nicolas
Cathédrale Saint-Nicolas de Nice
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photo intérieur cathedrale st nicolas
Cathédrale Saint-Nicolas de Nice
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photo plaque devant cathedrale st nicolas
Cathédrale Saint-Nicolas de Nice

photo du toit de la cathedrale russe de nice

A qui appartient la cathédrale russe de Nice ?





Créée le 10 mars 2011, l’ACRN (« Les Amis de la Cathédrale Russe de Nice ») n’a eu de cesse de convaincre que la cathédrale était depuis sa construction la propriété de l’Etat Russe, ce qu’avait affirmé en personne notre premier président d’honneur, feu S.A. le prince Nicolas de Russie, petit-fils de l’empereur Nicolas Ier.

Rattachée au Patriarcat de Constantinople jusqu'en 2011, la cathédrale redevint officiellement la propriété de l'Etat Russe le 10 avril 2013, à l'issue d'un long débat juridique qui devait donner par trois fois raison à la Fédération de Russie. Entre-temps, le Patriarcat de Moscou avait retrouvé la charge administrative et cultuelle de l'édifice le 15 décembre 2011.

La Russie et la Côte d’Azur : Une éternelle amitié !





La Russie et la Côte d’Azur, c’est l’histoire d’une éternelle amitié, marquée de fêtes éblouissantes, et ponctuée de reposantes langueurs.

L’impératrice Alexandra Féodorovna, veuve de l’empereur Nicolas Ier, ouvre le bal dans les années 1850, ceci bien avant la venue des Anglais. Elle entraine bien naturellement à sa suite la noblesse de son pays. La présence russe jusqu’ici mesurée mais déjà ancienne, va alors se développer rapidement, emportée par la musique des valses entrainantes qui prennent place, le jour tombant, dans les parcs niçois. La famille impériale arrive et repart, et revient encore et toujours.

En 1891, le Grand-duc Michel crée le golf de la Napoule, sur le modèle du célèbre golf de St Andrews en Ecosse, avec en prime le splendide agencement de bosquets altiers de pins parasol, peuplés de grillons. Le parcours est adossé à la Méditerranée qui surgit de ci de là entre les grands arbres, à coups de bleus fulgurants.

Les grandes familles de Russie arrivent et édifient des palais, des folies et des jardins, dont le château de Valrose, propriété du baron von Derwies, ami de l’empereur Alexandre II, et la splendide villa des princes Kotchoubey, qui abrite maintenant le musée des Beaux-Arts de Nice. La jeune et jolie Marie Bashkirtseff y peint et y décrit ses désirs et ses révoltes, traçant les plus beaux moments des nuits folles dans lesquelles elle s’égare, dans la veine tentative d’échapper au néant qu’elle finit par rejoindre, âgée de vingt-cinq ans.

La Côte d’Azur fascine et captive tout le monde : Le 10 juillet 1850, Alex Herzen, révolutionnaire en exil, soupire : « Enfin, me voilà de nouveau ici, la ville chaude et parfumée, si calme… ».

Les églises russes élancent leurs coupoles dorées dans le ciel d’azur : la cathédrale Saint-Nicolas et l’église Sainte Alexandra à Nice, Saint Michel Archange à Cannes, le presbytère de Menton, la chapelle de tous les Saints de la Terre à Antibes : les chants et le son des cloches rivalisent, ils subliment la foi orthodoxe, célébrant la gloire de Dieu.

Les peintres russes baladent leurs palettes sur les plages et dans la campagne, éblouis par la lumière incomparable qui submerge les paysages, de jour comme de nuit. Ivan Aivazovski, natif de Théodosia en Crimée (le pendant russe de la Côte d’Azur…), s’y éternise sur le chemin de l’Italie : « Clair de Lune sur Nice » cristallise sur la toile les flots agités qui viennent se briser et mourir sur la grève niçoise au cœur d’une nuit argentée.

En Russie, la révolution menace et approche à grands pas pressés. C’est que tout ce que fait la Russie est grand, et taquine forcément la démesure. L’empire russe finit par s’écrouler, dans le sang et les horreurs naissantes de la guerre civile.

Pour beaucoup, voici venu le temps de l’exode, exil sans espoir de retour. Ils sont alors nombreux à prendre le chemin de la Côte d’Azur, dès les prémices de la Révolution de 1917 et après, beaucoup connaissant déjà le chemin.

En 1918, 156 russes sont recensés dans le sud de la France. Ils sont près de 2 000 en 1923 et plus de 5 000 en 1930. De nos jours, plus du quart des 80 000 russes qui sont présents sur le sol français vivent désormais sur la Côte d’Azur, dans leur majorité à Nice, Antibes, Cannes et Menton.

Le prince Nicolas Romanovitch Romanoff, arrière-arrière-petit fils de l’empereur Nicolas Ier et ancien doyen de la Maison Impériale de Russie, fils du prince Roman Petrovitch Romanoff et de la comtesse Prascovia Dimitrievna Chérémetieff, décédé le 15 septembre 2014, vint lui-même au monde au Cap d’Antibes, le 26 septembre 1922. S’il résidait le plus souvent à Rome, il aimait à dire : « mon cœur vagabonde toujours là où il a vu le jour, et mon âme quant à elle reste russe pour l’éternité ».

Pierre de Fermor



photo du toit de la cathedrale russe de nice

La cathédrale Saint-Nicolas de Nice : Quelle splendeur !





Sa construction débute en 1903, elle est édifiée à la mémoire du Tzarevitch Nikolai Alexandrovitch, fils de l’empereur Alexandre II, mort à Nice en 1865, âgé de vingt ans. Elle se termine en 1912, ça a pris du temps, mais il y a eu entretemps la désastreuse guerre russo-japonaise. C’est une splendeur…

L’architecte qui l’a conçue et réalisée s’appelle Mikhail Preobrajensky, il est l’architecte officiel de la Cour impériale de Russie. Il a dessiné la cathédrale sur le modèle des églises russes de la fin du XVIème siècle, tout en l’adaptant à l’environnement local et aux techniques de son époque.

L’édifice est superbement coiffé de ses cinq bulbes aux tuiles vernissées. La coupole centrale est flanquée de quatre tours plus petites selon la règle. Une sixième coupole, qui abrite le clocher, est habillée d’or véritable. Les parois extérieures sont un magnifique décor de briques roses, de marbre gris clair, de céramiques aux couleurs vives.

A l’issue de sa rénovation par l’Etat russe qui en a retrouvé la propriété en 2013, la cathédrale retrouve sa splendeur impériale passée : Sa lumière intérieure, la magnificence de ses volumes, la richesse de son ornementation intérieure, son impressionnante iconostase en bois recouvert de bronze et de cuivre ciselé, doré à la feuille. Ses quelques trois cents icones, datant du XVIème au XXème siècle, certaines historiques et uniques au monde.